Review by pulsiacres

Ce concert est sans aucun doute le meilleur apres le Lunatic Tokyo et le Final Act. L'album Style y est decline avec une virtuosite impressionnante, et une vraie melancolie dans cette belle soiree d'hiver au Yokohama Stadium. Ryuichi est au sommet de son art en matiere de chant. A voir absolument.

Une merveille que ce live ! Ideal pour decouvrir le groupe. Tout y est : l'integralite de l'album "kyokuto I Love You", une ambiance bleutee magique, d'autres titres bien dark dont seul Buck-Tick a le secret, un public en delire, la presence plus que tenebreuse du chanteur Atsushi Sakurai ! En alternant violence et melancolie, Buck-tick nous convie a 2 heures d'elegie pure. Mention speciale pour "Shippu no Blade Runner",fabuleuse ,tout comme "Aku No Hana" et 'Okoku".

Certes, le generique compose par Marina Del Ray est dynamique mais c'est sa seule veritable qualite. Bien trop ludique pour Saint Seiya, et d'autant plus pour cette partie dramatique (dans le fond comme dans la forme hin hin ?) qu'est le Meikai. Quand on pense que "Dead or dead" aurait du etre a sa place, on ressent une certaine amertume... ou en ecoutant le generique de fin du Tenkai, du groupe Make-up, qui lui incarne totalement Saint Seiya ! Un effort serait bienvenu pour la 2eme partie du Meikai...

Apres la fin tragique de Malice Mizer, je ne pensais pas entendre parler de Mana de sitot. Une amie a tenu a me faire ecouter cet album, et la tout s'enchaine, et c'est le drame... Non, je plaisante, c'est un ravissement pour les oreilles : un son hard radical, frenetique meme, servi avec un deluge de clavecin, de piano, de grandes orgues et une voix parfaite, clone de celles de Gackt et Klaha ! Les uns apres les autres, les titres sont pratiquement tous un dechainement d'emotion pure. Hommage agite a l'oeuvre de Bach, Dix Infernal peut etre qualifie de parfait, et propulse Mana au rang de genial compositeur.

C'est le premier vrai concert de Buck-Tick sorti en video, concert du 20 Janvier 1989, qui a lieu 2 jours apres la sortie de leur 4eme album, "Taboo". Et quel bonheur... surfant sur la new-wave (ho ho..on vous l'a deja faite ?) du debut des 80's, les compositions d'Hisashi Imai transpire le Depeche Mode, le Killing Joke et surtout l'enfilade magique d'album de The Cure. Pour tous ceux qui etaient bambins en ces belles annees, il y a deja de quoi passer un bon moment ! Et quand vous verrez la prestation, ce sera la syncope pure et simple: ambiance noire et or, vinyl et chemise XVIIIeme, et malgre tout plus impressionnant que drole, Buck-Tick etait deja bien sombre en ses jeunes annees ! Atsuhi ressemble a une Desirless infernale, Hisashi a un clown (deja ?) avec sa fraise en cuir, et Yagami Toll pourrait tuer quelqu'un en saluant a la japonaise de par sa coiffure... que du bonheur je vous dis !

Ce 1er album live de LAREINE est une reussite ! On retrouve une selection des nouveaux singles et quelques anciens titres efficaces: le son est tres bon et on se laisse volontiers emporter par le romantisme de cette profonde foret (de conte de fee?). L'album compte 2 CDs presentes dans un boitier DVD (?) ou helas, ne sont pas inscris les titres. Ideal pour decouvrir le groupe, plus hargneux en live.

Totalement fan de la serie, il m'est assez difficile de juger cette suite qu'est le Mekai: oui, Shingo Araki et Michi Himeno dessinent toujours comme des dieux mais certains intervallistes ne semblent eux vraiment pas a la hauteur... oui, les d?cors sont soignes, les musiques toujours bien choisies (celles du Tenkai s'integre parfaitement) mais... Ces OAVs ont ?t? certes r?alis? avec talent, mais le manque de moyen est trop flagrant: OU est l'animation ? POURQUOI n'a t'on pas droit a un generique digne de ce nom, rock et pas fadasse ? OU est le generique de fin ? OU sont les vrais doubleurs ? (on le sait mais bon...) Je suis un peu pessimiste pour la suite.

Pratiquement TOUTES les musiques de la serie, ou plutot des 13 films (celles de la serie etant peu nombreuses et inedites jusqu'a la sortie de ce CD box a ma connaissance) sont sur ce triple album. On mesure le talent du compositeur Shunsuke Kikuchi, tres talentueux pour les morceaux d'actions et pour faire passer une lourde ambiance, a la tension impressionante: les musiques qui ont servi pour la periode Nameck sont particulierement remarquables. Les versions courtes des generiques de fin des films sont meme presentes ! UN MUST

Ce 1er concert au Tokyo Dome de Gackt a de quoi surprendre : -de par les moyens mis en oeuvre: tout est enorme, l'interpretation, les decors, la musique, le nombre des danseurs (une vingtaine !). Ces derniers deviennent d'ailleurs la piece maitresse du concert, en proposant non pas de simples dehanchements sur les titres les plus pops mais un veritable art de la choregraphie. En effet, les mouvements evoquent plutot des spasmes, qui sont joues dans des costumes tout a fait etranges, offrant au spectateur une ambiance franchement glauque mais surtout deconcertante. -de par le fait qu'il traite essentiellement du dernier album, alors que pour l'evenement que constitue un concert dans ce lieu mythique, un best-of aurait ete bienvenue... -de par la coiffure de Gackt, qui ne le met pas forcement a son avantage. -de par la beaute des titres de Crescent, le 4eme album, et surtout "Lust For Blood", EXTRAORDINAIRE ! -de par la presence de moments difficilements supportables comme sur "Mirror" et "U+K" ou comment en voulant federer le plus large public possible (et donc celui des idoles...) Gackt se sent oblige de faire repeter "hyahyahyahya" pendant 1/4 d'heure au Tokyo Dome !

Ce nouvel album de Moi Dix Mois sera a meme de satisfaire tout le monde: les fans de la premiere heure qui retrouveront les grosses guitares, la voix tres similaire de Seth, le clavecin hysterique et autre grandes orgues, ET les autres, puisque l'on retrouve aussi des effets electros pas moins violents et lugubres que le style d'origine ! Mana semble s'etre enerve en composant cet album, et le moins que l'on puisse dire, c'est que son talent n'est pas pret de se tarir !

Je ne peux qu'encourager le groupe a poursuivre dans cette voie: bien loin du n'importe quoi habituel, Dir En Grey est plus enrage que jamais et paradoxalement l'energie est tres bien canalise, Kyo hurle de toute ses forces pour mieux servir ce titre dont l'efficacite n'est pas sans rappeler Kuroyume. Ce qui n'est sans doute pas un hasard quand on connait les debuts de Kyo !

Sugizo et Yuna nous offrent ici leur premier et ultime album, qui nous fait bien regretter qu'il n'y en ait pas plus ! Les titres sont soignes et varies, on passe de la pop au rock plus radical, dans le style toujours melancolique dont Sugizo ? le secret. Certains titres de l'album sont d'ailleurs plus recherches que les singles. On ne se fait pas de soucis pour Sugizo, il saura rebondir ! Souhaitons bonne chance ? Yuna pour la suite...